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"PFAS : Un traitement prometteur mais des questions subsistent"

Potentiel d'une approche thérapeutique pour la réduction des PFAS : à considérer avec précaution.


Attention, les informations suivantes doivent être interprétées avec la plus grande prudence. Seuls des professionnels de la santé et des chercheurs spécialisés peuvent évaluer rigoureusement l’efficacité de cette méthode.


À la suite d'une surexposition aux substances perfluoroalkylées (PFAS), notamment au PFOA (acide perfluorooctanoïque) et au PFOS (sulfonate de perfluorooctane) : deux composés particulièrement préoccupants, le premier étant classé comme cancérogène par l'OMS et le second comme potentiellement cancérogène depuis décembre 2023, une expérience de cas a été réalisée sur une patiente résidant à Chièvres.


Cette patiente, présentant une hypercholestérolémie marquée sans antécédents rénaux ou autres comorbidités, a été soumise à un traitement à base de résine visant à abaisser ses taux de cholestérol.


Après une période de 3 mois de traitement et 1 mois d'attente pour les résultats des analyses, les concentrations de PFOA et de PFOS dans son organisme ont montré une réduction de 40 % et 70 % respectivement.


En revanche, les niveaux de PFHxS (sulfonate de perfluorohexane) n’ont pas significativement diminué (-14%). Ce congénère est justement celui qui a été retrouvé à des concentrations les plus élevées dans les prises de sang des participants du biomonitoring. Par conséquent, son faible taux de diminution limite l'impact global sur la somme totale des 19 congénères PFAS mesurés dans ces analyses.


Les résultats ont été comparés sur la base de deux prélèvements sanguins effectués à 7 mois d’intervalle, tous deux analysés par le laboratoire du CHU de Liège.


Bien que ces résultats préliminaires puissent paraître encourageants, il est essentiel de les aborder avec prudence. Cette approche, similaire à une étude menée au Danemark, reste pour l'instant un cas isolé.


Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour valider cette méthode sur un échantillon plus large de patients et confirmer son efficacité à long terme.


Les personnes exposées aux PFAS et inquiètes de leur état de santé sont fortement encouragées à consulter leur médecin généraliste. Ce dernier est le premier professionnel de la santé habilité à évaluer les risques individuels et à recommander les interventions appropriées en fonction de chaque situation clinique.


Ce message vise à informer les personnes concernées par l'exposition aux PFAS, tout en rappelant l'importance de la prudence et de la consultation médicale pour toute démarche thérapeutique.

 

SOS Notre Santé - 20.08.24



 

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